NAMIBIE : Porte étendard des infrastructures routières en Afrique
Selon le dernier classement du forum économique mondial la Namibie occupe pour la 4e fois consécutive la première place africaine pour la qualité de ses infrastructures routières
La banque mondiale dans un article intitulé « Tout commence par la route » affirmait que les routes ouvrent la voie aux transformations que permet la technologie. Dès lors pour qu’une économie se développe, que de la richesse soit créée et que la prospérité soit partagée il faut que les personnes et les biens puissent circuler. La Namibie l’a certainement compris en mettant un accent sur l’entretien continu de ses routes ; l’achèvement de nouvelles routes ; la construction et la mise en œuvre de tous ses grands projets routiers. Avec à son actif 800 km de routes principales modernisées selon les normes de bitumage.
La Namibie occupe désormais la 21e place mondiale avec un score de 5,3 la plaçant dans la même catégorie que la Finlande ; l’Allemagne ; la Malaisie et la Suède par rapport a quelques années plutôt ou elle occupait la 28e place selon Roads Authority. Cependant, elle souhaite égaler les pays les plus performants tels que Singapour en tête de liste avec un score de 6,5.
Pour rappel, en Namibie, les corridors de transport ont le potentiel de constituer les voies les plus courtes aux marches d’Europe et des Amériques. Tous ces atouts lui donne le privilège de précéder en terme de qualité des infrastructures routiers l’Egypte(5,1) ; le Rwanda (4,8) ; le Maroc(4,7) ; l’Ile Maurice (4,7) et l’Afrique du Sud (4,5).
La perche est tendue aux pays Africains qui sont encore à la traine afin qu’ils réalisent l’importance qualitative des infrastructures routières pour le développement et l’épanouissement de leur pays. D’ailleurs une étude de l’AICD (programme diagnostics des infrastructures nationales en Afrique) a montré que les pays disposant d’un fond des routes bien financé réalisent des performances nettement meilleures en matière de mobilisations des ressources en faveur de l’entretien routier. Aussi les ressources financières gaspillées à construire des routes supérieures aux normes pourraient être mieux utilisées à d’autres fins notamment pour l’entretien, l’extension et l’amélioration des réseaux routiers ruraux. Alors on ne le dira jamais assez : « tout commence par la route »