Le Congo envisage la construction d’un centre de maintenance aéronefs en Afrique
Un accord signé le dimanche 16 mai dernier entre le ministre de l’aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux ; jean jacques Bouya et le conseiller économique près de l’ambassade de chine au Congo Sun liang pour la construction d’un centre de maintenance aéronautique.
D’après l’accord ce qui sera une référence en matière de réparation des aéronefs en Afrique sera érigée sur 11500m2, la bâtisse sera implantée dans la zone voisine aéroportuaire de l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville.
Selon Le ministre Jean Jacques Bouya, la prochaine étape pour la matérialisation de ce projet sera la réquisition du terrain et l’indemnisation des populations qui y vivent.
Notons que le projet en collaboration avec la Chine n’est pas nouveau. En mars 2017, le vice-président du groupe chinois AVIC, Xu Bo, annonçait les travaux imminents d’implantation d’un centre de maintenance aéronautique dans la capitale congolaise dans le cadre d’un partenariat avec l’Etat.
Pour AVIC, ce centre devait soutenir la maintenance des appareils chinois en exploitation dans la région. En effet, Nouvel Air Congo, créée en 2008 et actuellement en cessation d’activités, disposait d’une flotte de trois MA60 de fabrication chinoise. Camair-Co, le transporteur national du pays voisin le Cameroun, possède également deux appareils du même type. Ailleurs sur le continent, cet avion a été exploité par Air Zimbabwe et la défunte Air Burundi. Quelques exemplaires sont également en service au sein de la flotte aérienne des armées de l’Angola, du Benin, du Cameroun, de Djibouti, de l’Erythrée et de la Zambie.