vendredi 01 novembre 2024, 09:27

Architecture africaine: Un savoir-faire ancestral

Architecture africaine: Un savoir-faire ancestral

L’histoire de l’architecture africaine remonte à plus de mille ans, elle est diversifiée. L’architecture africaine comme d’autres aspects de la culture de l’Afrique est exceptionnellement riche.  La particularité de l’architecture africaine  traditionnelle  repose sur l’utilisation des fractales (objet mathématique qui présente une structure similaire à toutes les échelles).

L’architecture est définie comme l’art de concevoir et de construire un bâtiment dans le respect des contraintes fonctionnelles, esthétiques, techniques et réglementaires déterminées, incluant les aspects sociaux et environnementaux liés à intégration dans un environnement. Lorsqu’on parle d’architecture africaine  une attention particulière doit être portée au mythe de l’uniformité de la culture africaine. Comme dans la plupart des traditions architecturales, l’architecture  africaine a été soumise à de nombreuses influences extérieures dès les plus anciennes époques. L’architecture a eu un impact sur les zones côtières depuis le 15ème siècle, et est maintenant une source importante pour de nombreux monuments historiques en Afrique en particuliers dans les grandes villes. Cependant, elle utilise une multitude de matériaux notamment le chaume, le bois, la boue, la brique fraiche, la terre battue et la pierre.

L’architecture traditionnelle observée en Afrique est marquée par plusieurs facteurs environnementaux, écologiques, sociologiques, démographiques, géographiques et religieux. Les ressources naturelles interviennent également, notamment le climat, la végétation, les sols ainsi que la densité de la population qui intervient sur la conception des bâtiments. Les méthodes de constructions varient en Afrique  selon l’ethnie.

All Giza Pyramids

L’architecture africaine est également marquée par le partage de l’Afrique par les puissances impérialistes européennes (Belgique, France, Allemagne, Portugal, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas)  lors de la période coloniale principalement entre 1880 et la Première Guerre Mondiale (1914-1918) donne un nouveau visage à l’architecture du continent africain. On note également l’influence de différentes religions,  l’Islam à partir du 11ème siècle où les constructions musulmanes ont introduit un nouveau type d’habitations : rectiligne en plan, toit plat, des étages construit en brique de boue séchée au soleil. Quant au christianisme, son apport reste minime jusqu’au 19ème siècle, à l’exception de l’Éthiopie où des églises, peintures murales bibliques, sculptures et intérieures étaient réalisées.  Le monde architectural est marqué par les architectes africains  qui nourrissent l’architecture africaine contemporaine qui honore ses traditions. Ces noms de la renaissance architecturale africaine qu’il faut retenir il s’agit du ghanéen David Adjaye considéré comme le prix Nobel de l’architecture, le burkinabé Diébédo Francis Kéré premier africain à faire partir de l’illustre groupes des «  architectes serpentine », la célèbre architecte  Nigérienne Mariam Kamara lauréate du Global LagarfeHolcim Awards en 2018, le célèbre architecte tunisien iconoclaste   Olivier-Clément Cacoub (Tunis 14 avril 1920- Paris 27 avril 2008). On ne peut pas parler d’architecture africaine sans évoquer l’Égypte connu pour ses célèbre constructions des pyramides, tombent, temples avec des matériaux de constructions durales en se servant d’outils primitifs qui demeure un mystère. 

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