Cameroun: Les travaux de réhabilitation de la route Babajou-Bamenda prévu pour fin juin
Les travaux de l’axe routier Babadjou-Bamenda long de 59,9 km, reprendront au mois de juin informe le journal gouvernemental Cameroon tribune dans sa parution du 26 mai 2021.
Les travaux débutés en 2017, ont été arrêtés le 14 janvier 2021 ; sur cette route (partie intégrante du corridor Yaoundé – Enugu au Nigeria) à la suite d’une attaque de sécessionnistes armés venus du Nord-Ouest. L’entreprise Sogea-Satom, alors adjudicataire dudit marché, s’était retirée justifiant un cas de force majeure en rapport avec la situation sécuritaire dans la zone d’intervention du projet. Circuler sur ce couloir en saison pluvieuse est devenu un véritable calvaire pour les populations. Sur moins de 60 km, les bus et voitures peuvent parfois passer plus de 12h.l’on se souvient que Dans la nuit du 24 au 25 mars 2021, cette route a été coupée après l’effondrement de deux zones de remblais suite à des pluies diluviennes.
Face à cela, le ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi a annoncé les travaux reprendront et que le marché a été divisé en quatre lots. Si pour le moment l’identité des entreprises retenues n’a pas été révélée, il rassure qu’elles ont été sélectionnées sur la base de leurs compétences, références, ressources humaines importantes et capacités financières.
Pour rappel, La réhabilitation de l’axe Babadjou-Bamenda a été engagée en 2017 avec l’appui de la Banque mondiale pour un montant total de 192 millions de dollars. Ceci afin d’éradiquer les accidents et réduire les coûts de transport et les durées de transit sur le corridor routier qui dessert la frontière au Nigeria, en passant par les capitales régionales de Bafoussam et de Bamenda, dont l’économie repose essentiellement sur la production agricole et le commerce
En début d’année, Sogea-Satom s’est retirée du marché d’exécution de cette route qui dessert la région anglophone du Nord-Ouest du pays, en raison de la situation sécuritaire devenant de plus en plus précaire. Pour rattraper le temps perdu, l’Etat a opté pour des appels d’offres locaux.
