samedi 26 avril 2025, 17:18

Ghana: Les architectes de Segond-Guyon rénovent de l’ambassade de France à accra au Ghana

Ghana: Les architectes de Segond-Guyon rénovent de l’ambassade de France à accra au Ghana

L’agence lyonnaise (Segond-Guyon) est à la réalisation son quatrième bâtiment administratif. Après la rénovation du palais de Togo et la restauration d’un lycée en Mauritanie et Abu Dhabi c’est au tour de l’ambassade de France à Accra au Ghana, d’être rénovée par les architectes pour le ministère des affaires étrangères.

L’ambassade de France est l’une des plus belles demeures à accra, construite de 1948 à 1953 elle a d’abord été habitée par le consul général de France. Par la suite après l’indépendance les ambassadeurs de France ont suivi. Le tout premier fut M. Louis de Guirigaud (1957-1961). La nouvelle bâtisse se construit dans l’ancienne qui date de la période coloniale remarquée par sa qualité architecturale et son parc botanique qui s’étend sur une superficie de 3 ha. L’agence Segond-Guyon a inscrit le projet dans un triple objectif : l’optimisation des techniques de constructions, la conception bioclimatique et préservation du site et un panorama exceptionnels pour la reconstruction de la résidence de France et les locaux des gendarmes.

Le coût total de la rénovation du bâtiment diplomatique s’élève à 4,75 millions euros. Le projet a été conçu comme un outil de travail confortable et flexible tout en apportant une réponse plastique juste et rationnelle. L’agence Segond-Guyon a choisi les matériaux locaux tels que les cadres en bois d’iroko formant des embrasures qui reprennent l’alignement de la modérature de façade. Les deux espaces apportent de la lumière naturelle à l’ensemble des circulations et au hall traversant, tout en favorisant le rafraichissement de l’ensemble grâce à l’évapotranspiration générée par les plantations indique l’agence lyonnaise. Les débords de toiture, réinterprétation du vocabulaire formel de la résidence permettent de créer au Sud une protection solaire et protéger la résidence des intempéries. « Le rythme des pleins et des vides correspond à la trame constructive du bâtiment et de l’agencement des bureaux. La façade lisse, brillante et subtilement plissée reflète son environnement et réagit aux changements de lumière » souligne Segond-Guyon.

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